Reccueil de 66 chapitres.

Bonjour chers lectrices et lecteurs. Ma vie ́ne résume pas qu'à la MDMA mais j'ai vécu beaucoup d'évènements chaotiques.
Je vous présente le receuil ma vie sous MDMA. Sachez que je suis sur la voie de la guérison grâce à l'écriture en particulier.

Bonne lecture et bon dimanche brûlant

Ils sont tous morts ou en prison. Sauf deux barons qui s'amusent à Malte : le Crâne et Monsieur Carreau. Mais la rivalité naîtra au fil de soirées arrosées.

J'ai balancé tout mon oseille pour du cristal / Je me confesse devant la déesse Athena / Elle lance des guerres sans oreille sans métal / Athena est maîtresse des ovaires sages / Ses armes fraîches sont dans sa chair et dans son mental / Pardonne-moi Athena, vécu que des galères / J'sonne à la porte du crack, j'fîni sur le brancard / Déesse de l'espoir m'sortira de l'hôpital Je planerai aux cieux, Athéna partira au combat / Sa mission pour Dieu, c'est un frisson jusqu'aux yeux / Sa vision pour Stanislas, c'est de terrasser la came / Une vie géniale si Athéna accepte mes chers aveux / Stan s'lasse mais lutt'ra pour anéantir la D / L'extase c'est l'paradis pas b'soin de s'défoncer / Athéna degage-moi de la street puis j'méditera / On parlera de ton grand charisme, des balles pas fragiles.

Nous sommes tous à la même hauteur sur l'échelle des meurs mais pas sur les chaînes des cœurs.

Bonjour, mon recceuil vient de l'instinct et s'arrêtera à vingt.

Je fais gaffe à la rue Mouftard / Pétés de plaques personne avare / Vingt shots de tequila l'Essonne s'installe / Rincé presque à la mort / les bonnes se marrent / Fâché du piètre sort / la salope sur l'départ / Agacé par l'horloge / la flotte en mode peinard / Très frustré car ça dort / cowbows ratent le champagne / Soulagés ils font des rencontres d'or de haute classe / La Md servi sur un plateau, les lumières redemarrent / Paris peut être démoniaque sans rempart / j'ignore la vodka sevré depuis mars / je n'écoute pas les chlags trop d'histoire à faire mal au crâne/ trop de connards qui foncent droit au fumoir pour sortir des phrases sans âme Toute catégorie sociale un vendredi soir / Avocat, serveur, RSA l'eau est potable / Les fêtards se séparent / Mathieu sprint pour chercher son crack Veinards effacent le toxico du bar / On s'prépare à un bain de potos au cigare / Puis des paroles opaques / ça d'vient n'importe quoi / bagarre générale entre cité et haute garde ça fini à l'hôpital / fracture du tibia pour des soi-disant soldats / la rue mouftard est la cour des miracles / le pain au chocolat de l'aube calme les motards / beaucoup de grammes au dépistage / une nuit banale / Par

Je libère mon léopard du bateau / Tout sauf traître, elle effrayera les bobos / Fidèle et belle, elle me défendra contre les wesh / Costaud et fraîche, elle se moquera des vieux crocs / Baron qui fraude, le mammifère s'en mêle / Elle l'emmène dans une cage, le sang s'arrose / Baron qui me doit le lot, à terre et KO / Lhassa tu lui as fait la misère, il paye sa dette / Une animale puissante peut régler les affaires. Elle me libère de toutes ces vieilles poucaves / Elle m'adresse une danse entre rage et sage / Elle se lasse jamais Lhassa, une bête rare / Elle se fâche contre tous les maudits mirages. Elle lève sa tête et obéit au maître / Meilleure arme pour faire fuir les tristes vipères / Lhassa est loyale, vive, maligne, alerte / Elle me protège et gagnera la guerre. Le baron se lève et applaudit l'adversaire / Hôpital, points de suture à la tête / Lunettes de soleil pour cacher la merde / Lhassa s'ra toujours dans ses plus beaux rêves / Lutter contre une animale féroce, bête de privilège / Perdre contre un léopard de classe, le baron debout est fier / Défaite peut réveiller la confiance et bâtir un plan / A l'ouest nomade, le baron doit poser les pieds sur terre / Seul dans sa ph

Puis il y a les victoires psychologiques remportées dans la douleur, les complexes enfin anéantis. Je peux mentionner le Paris Saint-Germain qui a enfin vaincu son signe indien. Après de multiples quarts de finale, des demies et même une finale, voilà le club de la capitale champion d'Europe. Deux scénarios possibles désormais : la grosse tête et même une perte du titre en Ligue 1 ou un monstre en devenir. Et puis j'ai cet exemple de Fabrice. Affaibli dans la tête depuis l'adolescence car il est puceau et le temps passe. À 32 ans, il décide de mettre fin à ses blocages. Sobre, il coffre trois billets oranges et décide de contacter une escorte. La mission est une tempête psychologique : deux proxènètes en bas de l'immeuble qui le fait presque fuir, l'argent donné en avance qui fait douter et le blocage qui résonne encore en raison de toutes ses montagnes de stress. Sans oublier le calvaire du Lyrica, comprimé qui freine la libido... et cette inquiétude "d'échouer' encore. Mais Fabrice s'en sort à la toute fin de la "séance" sans finition mais avec pénétration. Un goût amer mais une victoire contre les peurs. Il rentre à sa clinique et se sent plus léger. La respiration est plus lent

Pourquoi tu te vantes petit fils de pute / J'ai cavalé en sang jusqu'à Mercure / T'as imaginé que l'encre allait faire mouche / J'ai négocié avec des gens de souche / Tu as prié pour des pistons de Lourdes / J'ai cartonné seul avant qu'on me boude / Comme on dit pierre qui roule n'amasse pas mousse / J'encule ce proverbe j'toque sur toute la route T'enfiles ton gilet et tu te moques des vieux fous / C'est pas cool mon frère une maison dprod me repère / Tout en douceur mon premier album sort du frigidaire / Je te fous le seum sale fils à papa sans vraie carrière / Les roues de ma lamborghini file sans faire marche arrière / Je me gare devant ta portière à la rue des Saints-Pères / Je sauvegarde dans ma tête que la patience est maîtresse Donner du temps au temps et croire très fort en son projet.

J'sors mon stylo pour apaiser mes doigts tremblants / J'mendors au bistrot la nuit d'hier était badante / Litres de vin sirotés, j'moctroie une amende / J'ai insulté les invités j'mérite la honte / On dit l'alcoolisme est une maladie / Je dis oui je dis non car c'est ma vie / Je dicte les choix de l'horloge qui s'agite / Je récite ce que m'a dit un génie de psy / Vous faites n'importe quoi, on n'soigne pas la bêtise / parfois mieux vaut être cash devant un têtu sensible / Mon père à l'entretien, un moustique m'a piqué / une phrase qui marque, je suis resté sobre d'octobre à avril / l'alcoolique est responsable de s'acheter une 8.6 / conscient, il a pris la décision satanique / l'addiction entre en jeu ensuite / impossible de dire non à une vraie cuite / et ce n'était pas dans ses plans il pense tenir / quand le sang accueille le liquide / c'est fini face à une lourde défaillance neurologique / donc pas une goutte pour toi et moi mon cher ami / sinon c'est le cyclone qui bousille notre vie.

Ils sillonnent les quartiers / ils affolent le marché / bienvenue aux Champs-Élysées / l'avenue est dévouée aux soudés / une vraie invasion de clichés / seuls les motards passent les premiers / une exclusion des cons fauchés / libération de la cité / enfermement sec des bourrés / évasion des tracés / acclamation des vilains péchés / c'est ça la fausse société / sac Versace, montre Rolex, came au nez /pour tracer jusqu'à Abu Dhabi / l'obèse s'braque avec ses mines d'or / La France s'débarrasse d'un bulldog / tandis que la Zambie pleure ses morts. La France est divisée en trois : les conservateurs, les rappeurs et les teufeurs. Un quatrième se met au clavier, le mafieux contrôle tout son heure. Les rageux s'forcent de bonheur. Je plains les tapins sous HD / le vent soi-disant de pureté / narcissisme jusqu'à tes sales pieds / chauvisme pour mieux passer / autisme pour les enragés du clavier / show-biz pour les billets violets / ca déclenche des slow rixes à haut risque qui s'en suivent / les réseaux jouent sur pitié / un fléau de nos courtes années / les meufs sortent les muscles pour frimer / les reufs pensent pouvoir délivrer / mais en fin de compte ils ne font que bander / comme to

Laissez les grandes gueules parler fort / je les mange seul en face à face / il font genre d'être des pass-boss / au fond ils rampent en pleine surface / j'place pas une phrase ce n'est pas grave / à la fin du repas j'en ai ma claque jme barre / mes mains se tassent sur mon arc d'art / les autres continuent dans la rigolade / aucune cohérence sortie de leur sac / ça parle de désespoir et de la BAC / je n'trouve plus de sens devant des micmac / ils savent tous ce sont eux les rois / sauf quand le niveau s'élève de haute classe / j'ai 33 années d'un passé de soldat / j'récupère de mes post-trauma / j'ai toute ma chair j'force mon cas / je ne cède plus à la vodka / je parlerai quand Dieu l'voudra / mes yeux sont prêts pour le grand bal.